vendredi 15 juin 2018

2 Nouveaux lycées Sud-Loire 44 : Dans les médias





Ouest France 15-06-2018



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Par Ouest-France   Modifié le 





Loire-Atlantique. Deux nouveaux lycées publics en Sud Loire






Christelle Morançais, présidente de la Région, aux côtés de son vice-président, Antoine Chéreau, en discussion avec Tanguy Cavé, secrétaire général adjoint de l’académie de Nantes.
Christelle Morançais, présidente de la Région, aux côtés de son vice-président, Antoine Chéreau, en discussion avec Tanguy Cavé, secrétaire général adjoint de l’académie de Nantes. | Ouest France

La création d’un lycée était très attendue dans ce territoire où la population augmente. La Région vient d’annoncer la construction, non pas d’un, mais de deux nouveaux lycées en Sud Loire : à Saint-Philbert-de-Grandlieu et Vertou. En complément, des travaux d’extension seront programmés dans deux établissements existants : les lycées de Bouaye et Pornic.
Ce matin, jeudi 14 juin, la présidente du Conseil régional, Christelle Morançais, annonce la création de deux lycées dans le Sud Loire. L’un à Vertou en 2027 et l’autre à Saint-Philbert-de-Grandlieu en 2025.
Pour le lycée de Saint-Philbert-de-Grandlieu, la  « construction est prévue pour 2025. C’est une très bonne nouvelle », déclare Johann Boblin, le maire de La Chevrolière qui préside la communauté de communes de Grandlieu et siège au conseil régional. La communauté de communes avait proposé deux sites d’implantation (au nord et au sud). C’est celui de Saint-Philbert-de-Grandlieu qui est retenu.

Internat et complexe sportif

« Ce nouvel établissement prévoit 1 200 places (extensible à 1 500), un internat et un nouveau complexe sportif. Il permettra de répondre à ce défi démographique et contribuera à la poursuite de l’essor de notre territoire, l‘un des plus dynamiques de Loire-Atlantique, » apprécie Johann Boblin.
Le maire de Saint-Philbert-de-Grandlieu, Stéphan Beaugé, est bien sûr très satisfait.  « Cette décision confirme le rôle de centralité du territoire cantonal et de la ville de Saint-Philbert-de-Grandlieu en particulier », estime-t-il. Le maire  s’engage à agir  « pour favoriser l’arrivée de ce lycée dans la commune en travaillant notamment sur la question du contournement sud de Saint-Philbert » .
Le deuxième nouveau lycée sera basé à Vertou avec un objectif de livraison pour la rentrée scolaire 2027. L’établissement aura une capacité estimée de 1 200 places, extensible à 1 500, sans internat, doté d’un nouveau complexe sportif et d’une plate-forme de car. Si Vertou a été choisi, ce n’est  « pas par hasard » dit Rodolphe Amailland, maire de la commune  « car la ville a le potentiel (équipements sportifs et transports en commun) et du foncier disponible. On a déjà 2 000 collégiens sur la commune. Cette expérience nous sert. »
Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien-sur-Loire se dit très satisfait de l’implantation d’un lycée sur la commune de Vertou.  « Ce nouveau lycée, situé à proximité de notre commune, va permettre de désengorger le lycée des Bourdonnières, lycée avec lequel nous poursuivrons, bien entendu, l’accompagnement et les partenariats dans les domaines sportif et culturel » a-t-il expliqué.

Satisfaction des parents d’élèves

Pour la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) du département,  « Saint-Philbert-de-Grand-Lieu était prévisible, c’est un lieu important car il y a trois collèges et ils avaient déjà réservé des terrains» , explique sa présidente, Anne Kirion Chartres.  « Mais Vertou est une grosse surprise, c’est vrai qu’on aurait peut-être plutôt pensé à un autre lycée vers Pornic. Mais on n’a pas accès à toutes les études démographiques. » En tout cas,  « c’est une excellente nouvelle d’avoir deux lycées » pour la FCPE. Même son de cloche chez le Collectif pour des nouveaux lycées publics du Sud-Loire :  «Nous nous réjouissons d’avoir contribué à faire mûrir la position du Conseil régional. Vertou est une surprise totale » réagit Bernard Viaud, l’un des fondateurs du collectif. Mais de tempérer :  « Les lycées existants vont être engorgés dès 2022. Donc on aura 2-3 années compliquées. Il faudra installer des bâtiments modulaires. Ce ne sera pas confortable d’être lycéen dans ces années-là.» 

Des déceptions

Du côté des communes candidates qui n’ont pas été retenues, Jérôme Marchais, le maire de Vallet, située juste après Vertou, est déçu.  « Nos services ont fait le job. Il y a forcément de la déception. Mais on sait que notre dossier a intéressé la Région. On est arrivé un peu tard, en outsider, avec quatre propositions. Ils savent ce qu’on peut envisager avec nous. Et on remettra le couvert si un autre dispositif s’ouvre. »

Déception aussi pour Yannick Morez, maire de Saint-Brévin, Bernard Morilleau, maire de Sainte-Pazanne et Didier Favreau, maire de Machecoul, autres communes candidates pour accueillir un lycée. Tous s’interrogent sur l’équilibre territorial.  « Une fois de plus, on a préféré construire un lycée près de Nantes », exprime le maire de Saint-Brevin.   Pour le maire de Machecoul, «  le bémol de notre candidature c’était la proximité avec la Vendée bien dotée en lycée » .

Extension à Bouaye et Pornic

La Région envisage également l’extension des lycées de Bouaye et Pornic à l’horizon 2023. Après une première extension en 2017, le lycée Alcide-d’Orbigny, à Bouaye, devrait accueillir 200 élèves en plus. Actuellement en extension pour 150 places supplémentaires, le lycée du Pays de Retz de Pornic pourra bénéficier de travaux immédiats pour l’ajout de deux salles de classe en complément de l’extension en cours. Un nouvel agrandissement sera à l’étude pour la rentrée de 2023. Une bonne nouvelle pour Jean-Michel Brard, maire de Pornic mais « ce qui serait une meilleure nouvelle encore c’est que l’extension prévue pour 2023 concerne des postbac (BTS par exemple) pour garder les jeunes dans le territoire ».

Réactions politiques

À la Région, le groupe PS, écologiste, radical et républicain estime que c’est une bonne nouvelle pour les jeunes et les familles.  « La bataille que nous avons engagée il y a deux ans et demi porte ses fruits malgré les réticences de départ de la majorité. Néanmoins, nous nous interrogeons sur le délai d’ouverture tardif et sur la méthode de concertation » ont-ils indiqué dans un communiqué. Christophe Clergeau confirme  « Nous regrettons que la construction des lycées soit un peu tardive et nous proposons que les ouvertures soient avancées de deux ans. Le calendrier nous semble trop lointain. Les jeunes sont là. Il faut 5 ans pour construire un nouveau lycée, donc il n’y a pas de raison de repousser leur construction à 7 et 9 années. Les dates de 2023 et 2025 sont faisables si les études sont lancées immédiatement » .
Franck Nicolon, co-président du Groupe écologiste et citoyen et membre de la Commission éducation est sur la même lui. Pour lui, le combat continue :  « Les délais de mise en œuvre de la décision restent trop longs par rapport aux besoins. Des exemples récents de nouveaux lycées dans la Région, comme celui de Clisson, montrent qu’un délai plus court est envisageable avec par exemple 5 années entre le choix du lieu d’implantation et l’ouverture de l’établissement. Les élus de la majorité devraient donc faire en sorte de débloquer les fonds nécessaires à un lancement plus rapide des projets, par exemple dès la session de juin du Conseil régional, plutôt que de se contenter d’effets d’annonce. Sans cela, les projets ne seront pas lancés avant la fin du mandat, alors que l’urgence est là. »
Par ailleurs, Maï Haeffelin, conseillère régionale PS, membre de la commission Éducation et lycées, trouve la méthode peu transparente.  « Il n’y a jamais eu de débat contradictoire dans un cadre collectif,  précise-t-elle.  Nous demandons qu’une délibération soit soumise au vote des élus au cours de la prochaine session du Conseil régional des 21 et 22 juin 2018 pour acter les premières mesures de lancement des études. »
Le groupe des élus régionaux En Marche, affiche ce matin une satisfaction contrariée.  « Nous déplorons que les élus aient été informés par mail le matin même de l’annonce à la presse. Il aurait été plus respectueux vis-à-vis du rôle de tous les élus d’en discuter en amont en commission éducation d’autant plus que l’ambition a changé (nous étions sur la construction d’un seul lycée en Sud-Loire) et que les lieux d’implantation choisis n’ont pas du tout été abordés. »
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Nouveaux lycées dans le Sud-Loire : pourquoi Vertou a été choisi ?


La Région des Pays-de-la-Loire va construire deux nouveaux lycées dans le sud-Loire. Annonce surprise, la ville de Vertou a été choisie. En voici les raisons.












Christelle Morançais, présidente, a fait l'annonce ce matin à l'hôtel de Région.
Christelle Morançais, présidente, a fait l’annonce ce matin à l’hôtel de Région. (©(©Hebdo de Sèvre et Maine))

La Région des Pays-de-la-Loire a annoncé ce matin la construction non pas de un mais de deux lycées publics dans le sud-Loire.
Ils ouvriront à Saint-Philbert de Grand Lieu et Vertou. Une ville surprise. « Elle n’était pas candidate. On est allé la chercher », a reconnu Antoine Chéreau, le vice-président chargé de la commission Éducation et lycées
Christelle Morançais, présidente de la Région, a expliqué les raisons qui ont poussé la collectivité à prendre « cette décision qui n’était pas attendue ».
Un seul lycée ne suffira pas pour absorber la poussée démographique. Comme l’a expliqué Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de la Loire. » A l’horizon 2030, la métropole de Nantes doit accueillir 75 000 nouveaux habitants »
Avec Saint-Philbert de Grand Lieu, le secteur de la métropole et notamment le sud de Nantes est celui qui « pousse le plus au niveau démographique ». 
La Région a aussi regardé les capacités d’absorption des lycées existants. « Les extensions sont plus faciles au sud-ouest de Nantes, sur le secteur du Pays-de-Retz. » Au regard des projections, les extensions des lycées des Bourdonnières (Nantes) et de la Herdrie (Basse-Goulaine) ne suffiront pas d’où la décision de la Région de construire un deuxième lycée public à Vertou, « solution la plus pérenne ».

Près du busway et gare Le choix s’est fait en raison du positionnement de la ville, située au sud de la Métropole. Et de ses équipements et infrastructures. 

Le foncier sur lequel sera construit le futur lycée se trouve à proximité du busway, des équipements sportifs et de la gare tram-train. 
Le lycée de Vertou doit ouvrir à la rentrée 2027. L’établissement public aura une capacité de 1200 places. La Région prévoit une extension possible de 300 places.
L’offre de formation envisagée est d’ouvrir un lycée polyvalent. Avec le futur lycée de Saint-Philbert, 120 millions d’euros vont être investis.
La collectivité prévoit une enveloppe de fonctionnement de 4 millions d’euros.
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 L'hebdo de Sèvre et Maine 21-06-2018


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